Le Créateur Suprême (Ohara) : Apprenez à plonger profondément en vous
Transcrit par Kathryn E. May, le 29 septembre
2014, 23H00, New York
Ohara :
J’ai le plaisir de vous parler par
l’intermédiaire de notre bien-aimé canal, Kathryn. Je n’ai pas utilisé plus que
ma part du temps d’antenne au cours de ces derniers mois où elle a canalisé un
message par jour, parce qu’il était important pour nous tous de se manifester
pour vous montrer à quel point nous vous aimons tous, et à quel point nous
sommes tous en phase dans notre projet et que vous devez accomplir avant votre
Ascension.
Nous voyons vos combats et votre souffrance,
et nous voyons combien il vous est facile de rentrer dans une coquille de votre
fabrication lorsque vous avez été blessés. C’est une stratégie humaine habituelle de demeurer sur la défensive, en
alerte maximale et d’être réticents à faire confiance aux autres – c’est une
évolution naturelle liée au fait d’avoir vu trop de souffrances, trop de
douleur en tant qu’enfant.
La phase suivante de votre programme de
« protection » consiste après à essayer de contrôler et de gérer
votre environnement, et particulièrement les pensées et les sentiments de ceux
qui vous entourent. Il n’y a alors qu’un petit pas à franchir pour commencer à
pratiquer et à perfectionner les outils de manipulation, de tromperie et d’autres
techniques passives-agressives, et lorsque vous voyez quelque chose qui pour
votre cerveau d’enfant ressemble à une menace pour votre ego/amour-propre, il
n’y a qu’un pas supplémentaire à faire vers l’agression.
Pourquoi est-ce que je vous parle de ceci
maintenant ? La plupart d’entre vous nieraient en bloc toute implication
dans quelque chose de ce genre, parce que vous désapprouvez ce genre de
comportement et vous vous êtes convaincus que vous avez dépassé ce stade depuis
longtemps. Eh bien, je vous assure, mes enfants bien-aimés, qu’il est hautement
improbable que vous en ayez fini avec ce mécanisme.
Comment vous sera-t-il possible de regarder au
plus profond de vous-même à la recherche de toutes ces inclinations ténébreuses,
alors que l’idée même vous remplit de répugnance et d’appréhension ?
Comment serez-vous apte à vous regarder vous-même et de voir vos anciennes
habitudes et vos anciens comportements si même leur évocation vous embarrasse ?
Pourquoi chercheriez-vous les ténèbres dans les recoins de votre être si cela
vous met mal à l’aise ? Ne vaudrait-il pas mieux méditer pendant un
certain temps jusqu’à ce que vous vous sentiez heureux ? Eh bien, je dois
vous dire : Non, il vaut mieux creuser maintenant. Cela va accélérer votre
processus d’Ascension à la vitesse grand V.
A présent je vais vous parler des têtes de
chapitre de mon message, ci-dessus. Je soupçonne que très peu d’entre vous vous
êtes dit : « Pourquoi est-ce que je ressentirais de l’embarras, de la
répugnance ou de l’appréhension à l’idée de voir une partie de ténèbres en
moi ? » Vous vous êtes fort
probablement fait tout-petit en essayant
de ne pas y penser. La honte est-elle vraiment une réaction
« normale » ? Est-il réellement inévitable que chacun ressente
cela ? Vous avez probablement juste accepté que l’embarras ou la honte
soient les seules réponses possibles. Avez-vous saisi l’invitation au déni (vous
cacher la tête dans le sable) et à l’évitement ? Avez-vous été tenté
d’emprunter ce chemin ?
A présent, reprenons les éléments du problème pour les reconstituer différemment.
Premièrement, il n’y a aucune raison que vous
vous sentiez honteux d’avoir appris quelque chose « de désagréable »
ou de sombre sous la contrainte lorsque vous étiez enfant. Cela a autant de
sens que de reprocher à un enfant d’avoir faim ou d’être fatigué. En réalité, tous les enfants développent des
schémas – des masques– derrière lesquels ils se dissimulent. C’est une question
d’amour-propre de développer le masque le plus charmant ou le plus effrayant
pour affronter le monde. Vos préférences dépendent entièrement du genre de famille
et de votre culture d’origine, bien que vous pensiez que c’était votre propre
idée.
Deuxièmement, tout indice d’embarras,
d’appréhension ou de honte indique que, mes bien-aimés, vous vous jugiez
vous-même. Autrement, pourquoi cela aurait-il de l’importance pour votre
amour-propre que vous trouviez en vous quelque
chose qui soit sombre ou déplaisant ? C’est simplement une affaire
d’entraînement, et ne dépend pas de votre caractère inné. Si vous ne l’aimez
pas, vous pouvez le changer. Vous, très cher, êtes une étoile brillante. Votre
âme est un diamant divin, une création sacrée. Les genres de comportement que
vous avez appris – y compris de juger et de désapprouver vous-même et les autres
– n’est rien d’autre qu’une mauvaise éducation. Ré-éduquez-vous.
Troisièmement, avant que vous releviez ce défi
en vous, vous devez désirer vous détourner de tous sentiments de supériorité,
de dédain, de désapprobation ou d’une réticence à voir ceux déplaisants – les
plus gros défauts – en vous-même. Promettez-vous d’étudier vos moindres recoins
avec l’esprit d’un détective privé – curieux et déterminé. Remplacez le
jugement par de la bonne humeur, et soyez prêt à vous applaudir avec un mantra
rassurant, comme, « Oups » ou « Ouais, bon » ou « Qui
pouvait savoir ? »
Ce sens du questionnement bienveillant trouve
son origine dans le centre de votre cerveau, à l’endroit où fusionnent tous les
talents et les sens. Regardez les vidéos de Centrage Visuel sur YouTube pour
faire vos exercices dans ce Canal de Lumière où l’Amour circule de Nous vers
Vous. Si vous les faites d’un endroit différent du centre de votre cerveau,
vous allez vous priver des sentiments délicieux d’appartenance, d’être en bonne
compagnie avec vous-même et nous.
Il est très important que vous conduisiez vos
recherches dans un esprit d’aventure. Au lieu de l’appréhension, pratiquez la
plongée au plus profond de vous-même dans le but de découvrir le pire du pire –
des pulsions meurtrières, des attitudes de supériorité ou de haine, des accès
de rage, ou un dédain absolu pour ceux qui croisent votre chemin. Sortez-les du
coffre où vous avez caché toutes les choses épouvantables et considérez-les
honnêtement. Dites-vous des choses du genre : « Hum. C’est un
sentiment plutôt fort pour un enfant » et « Ah, bien sûr il (l’enfant
que vous étiez) a appris à avoir de mauvaises pensées. C’est ce que son père
faisait tout le temps. C’était un bon imitateur », ou peut-être « pas
étonnant qu’elle ait été amère et déprimée (comme j’ai tendance à l’être).
C’était la Philosophie de Vie de ma Mère. »
Lorsque vous réussissez à trouver quelque
chose de vraiment épouvantable sur vous-même, représentez-vous une image de
l’enfant que vous étiez, et parlez-en avec lui. Ne lui faites pas la
leçon ! Félicitez-le pour avoir été
inventif et un bon imitateur. Admirez l’intelligence et la faculté d’adaptation
de l’enfant, qui n’avait véritablement pas d’autre choix que d’apprendre ces
aptitudes particulières. Mais bien sûr, vous avez maintenant la possibilité de
les désapprendre. Voilà la vraie liberté. Donc, pardonnez-vous de les avoir
transposées dans votre vie d’adulte. Tout le monde le fait. Ne vous laissez pas
aller à quelque chose d’intolérant ou d’insultant, comme « j’aurais dû le
savoir. » Si vous aviez su, vous seriez né comme adulte.
Vous voyez ? Dans l’esprit de compassion
et d’appréciation authentique de votre capacité à survivre, d’être un bon
acteur, à vous adapter aux temps difficiles, et ainsi de suite, vous pouvez tout
regarder, tout changer, et le faire dans la joie. Ce n’est pas un crime d’avoir
été une mauvaise personne. C’est juste un modèle malheureux qui a été appris.
Si vous n’aimez pas penser à vous de cette façon, changez. Prenez-vous en main,
gentiment, et promenez-vous avec l’enfant que vous étiez, pour apporter
réconfort et soutien alors que vous abandonnez derrière vous les sombres
secrets de l’enfance, non parce qu’ils sont honteux, mais uniquement parce que
cela vous plaît d’évoluer et de progresser.
Comprenez, mes chers, vous vous façonnez vous-même
tout comme vous modelez votre vie. Vous êtes un enfant dans vos propres mains.
Vous êtes nés plein de ressources, souples et ouverts. Ce n’est que l’entraînement aux idées des ténèbres de la cabale qui vous
a amené à penser qu’il était honteux d’avoir tort sur quelque chose (et donc
vous devez toujours penser que vous avez raison). La vieille rengaine
d’apprendre de vos erreurs est vraie. C’est la meilleure manière d’apprendre.
Donc, félicitez-vous d’avoir le courage de porter un regard objectif sur
vous-même. L’objectivité est en réalité une sorte d’amour particulier. C’est
comme si vous vous disiez : «Peu m’importe ce que tu as fait de mal
dans le passé, ou quelles erreurs tu as faites. J’aime ton cran (obstination,
coups en douce), cela prouve que tu as de l’imagination.»
Puis élaborez un programme pour vous libérer
complètement de ce modèle de comportement. Sans tolérance pour les anciennes manières,
appliquez-le avec joie et gentillesse, d’un gant de velours mais ferme.
Demandez à votre Moi supérieur de vous aider à découvrir toutes les racines de
l’ancien comportement et de vous prévenir de tout signe de rechute. Travaillez
sur votre comportement et vos attitudes présentes de la manière dont vous
aborderiez n’importe quel projet important, avec diligence et résolution.
C’est une entreprise qui en vaut la peine, ce
travail de remodeler vos pensées, vos sentiments et vos actes. Aucun autre projet
d’autosatisfaction n’a les avantages qui résultent d’une telle paix de l’esprit
à long-terme, et un tel réconfort et le respect de soi. C’est une approche de la
Maîtrise de la vie, et cela donnera du sens à chaque instant de votre vie.
C’est ce que nous entendions par faire le chemin en marchant. Avec chaque prise
de conscience vous allez élever votre vibration, et plus vous découvrirez et
libérerez, plus haut vous irez.
Osez, mes bien-aimés. Allez aussi loin que
vous pouvez, et continuez. Nous vous encouragerons et vous applaudirons à
chaque éclair d’inspiration, à chaque secret révélé. A présent, ajustez vos
armes : un journal intime et un beau stylo, un miroir, et avant tout, un
chant d’espoir dans votre cœur et un petit rire en réserve dans votre tête.
Allez-y, créez un miracle en vous-même. Votre pauvre Moi souffrant poussera un
grand soupir de soulagement et apprendra à rire de tout, juste pour le plaisir.
Voilà mon présent pour vous, mes chers
enfants. Je vous souhaite la paix intérieure et le bonheur chaque jour de votre
vie. J’espère que vous pouvez ressentir le profond respect et le plaisir que je
ressens quand je vous propose de faire ces exercices simples (mais pas si
faciles). J’admire votre intelligence et votre volonté. Je sais combien c’est
difficile – je suis passé par là. Oui, moi aussi je me suis incarné sur la
planète Terre. Ma flamme jumelle est là avec vous maintenant, comme beaucoup de
vos Maîtres, Archanges, Mentors et Guides.
Vous êtes si adorables dans votre vraie
nature, je vous embrasse, Porteurs de Lumière. Vous êtes toujours dans mon
cœur. Je suis votre Créateur.
Traduction
Patrick rev Isabelle
No comments:
Post a Comment