Bouddha, le Voyageur,
explique la 6ème
loi universelle de l’Attachement/Détachement
Canalisé par Linda
Dillon
SM :
Bienvenue
Bouddha : et
bienvenue à vous. Je viens à vous en tant que voyageur et oui, comme toujours,
je vous demande de vous asseoir avec moi sous l’arbre Bodhi car quel meilleur
endroit y a-t-il pour observer la venue des miracles, l’accomplissement de la
création, le développement du Plan et le développement de votre plan ?
Nous vous avons enseigné combien il était important, pourrais-je dire
essentiel, de connaître votre dessein sacré, de connaître votre mission et
votre but et votre intention quant à la manière de les réaliser au cours de
cette incarnation, qui est bien sûr une parmi de nombreuses autres, mais qui
est une continuité, n’est-ce-pas ?
Et, oui, il y a un temps pour l’action et il y
a un temps pour la tranquillité. Mais la plupart d’entre vous ont les pires
difficultés avec la tranquillité. Et c’est pourquoi je vous demande de vous
asseoir avec moi comme observateur, avec détachement, sous l’arbre.
Nous regardons simplement. Et vous savez quand
vous êtes assis et que vous regardez, sans aucune forme de jugement, pas même
de réel discernement, mais simplement comme un observateur, vous en apprenez
beaucoup. Et beaucoup sur l’humanité, sur l’univers, et sur vous-même.
Donc nous ne sommes pas assis ensemble sous
l’arbre Bodhi en regardant les gens passer, à nous dire : « Eh bien
la tunique de celui-là est trop serrée ou la ceinture est mal nouée ou où
a-t-il acheté ces sandales, où va-t-elle pour être aussi pressée ? »
Non. Nous sommes simplement assis. Et dans notre énergie nous bénissons chaque
être qui passe. Maintenant que veux-je dire par là ? Je veux dire que vous
bénissez chaque personne, non seulement avec compassion mais avec tout l’amour
de votre cœur.
Vous ne vous attachez ni à votre vision ni aux
leurs. C’est une chose qu’il est très important de comprendre pour l’humanité
qui a une tendance infâme à se laisser prendre au drame de leurs propres vies
et certainement à celui des autres également.
C’est pourquoi il est si crucial en cette
période charnière d’apprendre vraiment à être l’observateur. Parce que lorsque
vous êtes pleinement ancré en tant qu’observateur, vous êtes détaché. Vous
regardez simplement et quand j’utilise le mot « regardez » je ne veux
pas dire simplement avec vos yeux ou même vos yeux éthériques, je veux dire avec
votre cœur. Donc ce n’est pas que vous regardiez simplement et que vous
collectiez de l’information, vous observez vraiment et voyez dans le cœur des
personnes, leur esprit et leur âme, leur fréquence, leurs luttes, leurs joies,
et vous les aimez.
Il s’agit de l’un des premiers pas de
conscience unitaire et c’est une étape cruciale de votre voyage. Maintenant je
vais faire une digression et ce sera quelque chose dont je parle rarement.
Beaucoup d’entre vous, ma famille bien-aimée, ont une grande envie de
rencontrer, d’etreindre et d’être avec vos frères et sœurs des étoiles. Bien
sûr pour beaucoup d’entre vous c’est parce que c’est un élan de votre cœur et
pour certains autres c’est ce que vous créez, même en ce matin où nous nous
rencontrons.
Mais considérons ceci. Une partie d’entre vous
souhaite se retrouver en compagnie de vos frères et sœurs des étoiles ou des
maîtres ascensionnés, des archanges. Bien sûr la motivation première en est
l’amour et le désir. Mais cela nous ramène à cette fausse grille d’illusion et
de séparation ; ce n’est pas ce dont je veux parler à présent.
Vous souhaitez être en compagnie de vos
familles des étoiles parce que vous pensez et croyez qu’ils sont
« plus ». Oui, je parle d’hérésie n’est-ce pas ? Mais vous
savez, en tant que Bouddha je dis toujours ce que je pense. Vous pensez qu’ils détiennent la solution
des nombreux maux qui affligent à la fois Gaia et l’humanité et qu’ils renferment
la promesse d’une vibration plus élevée et d’une nouvelle aventure. Et tout
cela est vrai. Si bien que je ne vais pas le rejeter.
Mais qu’en est-il de vos frères et sœurs sur
Terre ? Comme Suzanne l’a mentionné, où est le souhait de retrouver dans
la plénitude de la création vos frères et sœurs qui se sont incarnés avec vous
pour accomplir cette transition de l’ascension ? Où est votre foi, votre
confiance, votre amour, votre passion, votre désir de les rejoindre ?
Parce que ce sont eux votre famille. Voilà le
groupe avec lequel vous – pas nous, mais vous – avez choisi de voyager. Trop
souvent, ce que j’observe est que la collectivité humaine est rejetée ou n’est
pas chérie comme elle mérite de l’être. Et c’est là, mes amis bien-aimés, que
réside l’amour et la création, la distinction que vous méritez. Mais si votre
univers n’est rien de plus qu’une série de miroirs, si vous ne vous attachez
pas à l’amour de vos frères humains et hybrides, pour ensuite le libérer pour
leur devenir collectif et individuel ; si vous ne maintenez pas cette
vision comme observateur, alors qui la maintiendra pour vous ?
Il n’y a pas un être sur Gaia, indépendamment
des miracles et des actes de charité ou des atrocités et des brutalités, il n’y
a pas un être qui ne renferme le souhait d’être créé dans sa plénitude.
Maintenant il peut avoir quelques incompréhensions quant à ce qu’est ou peut
être la plénitude, mais cela vient seulement avec la croissance et l’amour. Donc en tant que votre enseignant je vous
demande à chacun aujourd’hui de maintenir la vision de l’observateur de la
création de l’humanité dans la plénitude de leur potentiel, leur ascension et
leur maintien dans l’univers physique et l’avènement de la Nouvelle Terre.
Je vous assiste dans cette tâche – et
rappelez-vous, il s’agit d’attachement, de détachement, de
ré-attachement ; c’est un flux constant. C’est le flux constant de votre
cœur et c’est le flux constant de l’univers.
Examinez mes enfants, examinez ce à quoi vous
sentez être attaché, oui, je poursuis ma leçon, à quoi êtes-vous attaché ?
Et quelle est la réalité de votre attachement ? Etes-vous attaché à la
peur ? Etes-vous attaché à un manque d’estime personnelle ? Etes-vous
attaché au drame ? Etes-vous attaché à ‘cela ne marche jamais pour
moi’ ? Etes-vous attaché à ‘Je n’aurai pas assez d’argent pour payer mes
factures’ ? Etes-vous attaché à ‘Je ne sais pas pourquoi mais mon corps ne
semble jamais coopérer’ ? Etes-vous attaché à ‘J’ai du mal à méditer, je
n’arrive pas à calmer mon esprit’ ?
Pourquoi ? Au-dessus ou en-dessous, à
l’intérieur ou à l’extérieur, pourquoi voudriez-vous vous attacher à quelque
chose qui ne contribue pas à votre plus grande gloire ?
Aussi pendant que je suis avec vous, et je
vous en remercie, pendant que je suis avec vous, s’i l vous plait laissez
aller. Détachez-vous de ces attachements dénués de sens qui ne vous servent pas
et n’ont pas de substance. Ils ne sont pas les reflets de votre vérité. C’est
pourquoi ils ne sont pas durables, c’est pourquoi ils sont improductifs. C’est
pourquoi vous n’arrivez pas à créer.
Attachez-vous à la vérité des souhaits de
votre cœur. Quel est le reflet de votre désir le plus élevé ? Et
laissez-moi être très clair à ce propos, votre désir le plus élevé chaque jour
- et cela peut être que j’aie assez de riz dans mon bol, parce que le plan pour
vous consiste à être dans le monde physique.
Vous ne pouvez pas le réaliser sans
subsistance. Alors attachez-vous à ce qu’est la vérité.
N’y a-t-il qu’une seule vérité ? Oui.
Mais elle a une facette unique pour chacun d’entre vous. Attachez-vous à elle.
Et puis, lorsque vous serez au clair, prenez du recul et détachez-vous, laissez
aller et sentez comme si vous me le donniez à moi, à vos anges-gardiens, à vos
guides, à Raj. Il y a beaucoup d’entre nous qui sont là pour servir. Cela n’a
jamais changé. Et cela ne changera pas.
Alors faisons ce que nous avons besoin de
faire. Et alors votre tâche consiste à vous attacher au résultat idéal. Ce
n’est pas que nous disions de ne pas s’attacher à la création ; ce que
nous disons est, ne soyez pas attaché à la manière dont elle est faite – quand,
où, comment, par qui. Permettez à l’énergie de couler et sachez qu’il y a une
belle, belle symphonie de création que vous avez appelée en exprimant votre
désir.
Vous avez littéralement réuni cet orchestre
symphonique. Mais si vous êtes le chef d’orchestre vous n’allez pas essayer et
diriger et puis dire à Maitreya comment jouer de la flûte ou pire le pousser de
sa chaise et jouer vous-même. Vous n’allez pas aller vers Gabrielle et la
pousser de sa chaise et jouer du violon ou d’autres instruments à cordes ;
ou ce qu’à dieu ne plaise, Jophiel et le dégager du tuba.
Vous ne ferez pas cela. Vous êtes le chef
d’orchestre. Vous connaissez la mélodie, vous connaissez la partition, et vous
devez permettre à la musique non seulement d’emplir vos oreilles, votre corps,
votre cœur, mais la salle de concert toute entière. C’est ce que vous faites.
Et puis, quand tout est terminé, vous vous attacherez pour un moment et
goûterez les accolades et puis vous aller continuer et vous attacher à la
prochaine création. La prochaine symphonie, sachant que chaque musicien est
déjà en place, disposé et préparé. Cessez de nous sous-estimer. Et laissez-nous
faire notre travail.
Traduction : Patrick
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